les origines de l'inflation

les origines / causes de l'inflation

Définition : Qu’est-ce que l’inflation ? 

Crédit; http://www.chronicle.co.zw/wp-content/uploads/2016/10/inflation2.jpg

L’inflation est une augmentation soutenue du niveau « générale » des prix, elle concerne une

augmentation durable du niveau moyen des prix plutôt qu’une hausse passagère de quelques prix

spécifiques. On mesure l’inflation notamment par :

Le déflateur du PIB

Le déflateur du PIB = (PIB NOMINAL/ PIB REEL)*100

  indique le niveau actuel des prix par rapport à celui de

l’année de base. C’est un indice de prix pour l’ensemble des biens et services finaux de l’économie.

L’indice des prix à la consommation (IPC) : 

mesure le cout des biens et services achetés par un consommateur typique, L’IPC obtenu en pondérant l’ensemble des prix des B/S qui composent le panier de consommation en fonction de leur importance relative dans le budget total d’un consommateur. Le dérèglement des marchés qui conduit à l’inflation est expliqué soit par des déséquilibres réels par des déséquilibres monétaires.

En résumé : l’IPC est obtenu en pondérant l’ensemble des prix des biens et services qui composent le panier de consommation en fonction de leur importance relative dans le budget total d’un

consommateur typique.

Les origines/ causes de l'inflation:

A- Les causes réelles de l’inflation:

Dans le cadre de cette approche l’inflation est due selon les auteurs soit à la demande soit aux coûts.

Dans le premier cas, la hausse des prix résulte d’un excès de la demande sur l’offre ; dans le second cas,

elle s’explique par une augmentation des coûts.

1-L’inflation par la demande :

Dans le cas où la quantité de biens demandés, aux prix courants, est supérieure à la quantité de biens

offerts, une hausse des prix est inévitable pour rétablir l’équilibre dans une économie de marché.

L’inflation par la demande est une explication de la hausse des prix par un excès de la demande

globale sur l’offre globale, l’égalité entre la valeur des ventes et la valeur des achats est

cependant une propriété des échanges (c’est une contrainte). Les quantités de biens et la

dépense globale étant données, seules les modifications des prix peuvent assurer la réalisation

de la contrainte Offre = Demande. L’ensemble des prix s’élèvera, dans des proportions

variables. La théorie de l’inflation par la demande reste insuffisante tant qu’on ne sait pas

comment il est possible que l’excès de demande s’est produit ; en effet, les conditions de

création du revenu impliquent normalement que les revenus distribués sont une masse égale à

celle des biens produits.

2-L’inflation par les coûts :

Cette inflation se manifeste lorsque la hausse des prix est provoquée par des hausses des coûts de

production autonomes, indépendante d’un excès de demande. Certaines hausses de coût affectent

directement les facteurs de production, facteur travail (salaire), facteur capital (coût du capital monétaire,coût des équipements, énergie et matière première).

D’après cette catégorie d’explication, les prix augmentent parce que les coûts de production des biens

augmentent eux-mêmes. Les augmentations de certains coûts de production touchent tous les secteurs, et cela pourrait expliquer pourquoi tous les prix augmentent à la fois : c’est le cas pour les augmentations des salaires, du taux d’intérêt ou de certaines matières premières que tous les secteurs utilisent, comme l’énergie.

B- Les causes monétaires de l’inflation

La théorie quantitative de la monnaie :

D’un point de vue théorique, l’école monétariste avec Milton Friedman considère que l’inflation est

toujours le fruit d’une création monétaire excessive. Cette pensée s’appuie sur la théorie quantitative de la monnaie (TQM) d’Irving Fisher (1907) qui énonce le principe suivant :

" Si la vitesse de circulation de la monnaie est constante et le niveau des transactions stable, une

augmentation de la masse monétaire entraîne une hausse des prix ":

Avec : MV=PT

M est la masse monétaire (stock de monnaie présent dans l’économie)

V est la vitesse de circulation de la monnaie, et représente le nombre moyen de transactions que chaque unité de monnaie effectue par période ;

P est l’indice du niveau général des prix ;

T est le volume total des transactions effectuées dans la période.

P et T sont des indices ; en principe, l’équation des échanges est toujours vraie, elle définit la mesure de la vitesse de circulation de la monnaie. On peut considérer que la partie de gauche MV représente la partie monétaire des échanges, PT est la partie réelle, toutes deux doivent s’égaliser..