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Partie théorique comptabilité analytique

Partie théorique comptabilité analytique

 Partie théorique comptabilité analytique PDF: définitions.

Partie théorique comptabilité analytique


Quelles sont les limites de la comptabilité générales ?

  • la comptabilité générale fournit des données globales, pour tous les produits confondus, toutes activités confondues. C’est donc une comptabilité de synthèse qui ne permet pas de savoir les détails du résultat unique et global.
  • La comptabilité générale recense les charges classées selon une nomenclature par nature (charge d’exploitation, charges financières, charges non courantes). Cette vision des choses occulte la destination de ses charges c.-à-d. l’usage qui en était fait.
  •  La comptabilité générale, juridiquement obligatoire présente des contraintes de normes et de formes.
  • La comptabilité générale retrace le passé de l’entreprise en Termes de flux externes.

Comparaison comptabilité générales/ comptabilité analytique:


Critères Comptabilité générale Comptabilité analytique
Au regard de loi  Obligatoire Facultative
Horizon temporel  Passé Présent, future
Flux observés Externe Interne
Classement des charges  Par nature Par destination 
Objectifs Juridique, fiscal et financier  Décision de Gestion
Règles Règles normative Souples
Nature Générale, tardive Précise, anticipative

  • Les charges non incorporables :
  Ce sont les charges inscrites en comptabilité générale mais non reprises par la comptabilité analytique.
    Ces charges sont ignorées par la comptabilité analytique parce qu’elles ne correspondent pas aux conditions normales d’exploitation. Il s’agit en général :
▪ des charges non courantes.
▪ des dotations aux amortissements des frais préliminaires.
▪ les provisions pour dépréciations.
  • Les charges supplétives :

  Ce sont des charges fictives non constatées par la comptabilité générales mais prises en compte par la comptabilité analytique pour le souci de pouvoir effectuer des analyses comparatives dans le temps et dans l’espace.
 Il existe deux types de charges supplétives consacrées par les comptables : la rémunération conventionnelles des capitaux propres et la rémunération conventionnelle de l’exploitant.

  • Les charges directes :

  Une charge directe est une charge que l'on peut affecter directement au coût d’un élément de coûts( produit, matière ou fonctions). Il s’agit en général de la consommation des matières premières et de la main d’œuvre directe.

  • Les charges indirectes :
  C’est une charge commune entre plusieurs matières, plusieurs produits ou plusieurs fonctions.
  C’est charges nécessitent un travail de répartition avant leur imputation au coût de revient.
  • Centre ou section analytique

   Un centre d’analyse ou une section analytique est une subdivision comptable de l’entreprise où sont analysés et regroupés les éléments de charges indirectes préalablement à leur imputation ou coût.

  • Les unités d’œuvres :

Les unités d’œuvre sont des unités de mesure de l’activité des centres d’analyse. Elles permettent de fractionner le coût du centre d’analyse et d’obtenir un coût par unité d’œuvre.

 *coût de l’unité d’œuvre= total des charges indirectes du centre ÷Nombre d’unité d’œuvre
  • Les Déchets et les rebuts :
 Ce sont des produits résiduels de matières provenant d'un processus normal de fabrication ou d’un accident de fabrication (rebut).
  • Les Sous- produits :
 Un Sous- produit est obtenu en même temps que le principal dans un processus de fabrication. Le sous-produit et le produit principal sont vendus séparément, ce qui nécessite la connaissance de coût de production de chacun.
  • Les coûts variables ou charges opérationnelles :
Ce sont des charges dont le montant global dépend du niveau d’activité de l’entreprise. Par simplification, elles sont considérées comme proportionnelles au niveau d’activité.
  • Les coûts fixes ou charges de structure :
 les charge fixe sont celles dont le montant reste stable quel que soit le niveau d’activité de l’entreprise.
  • Les charges semi-variable ou mixtes :
  Ce sont des charges qui comportent une partie fixes et une partie variables.
  • Intérêt de la méthode du coût variable :

 la méthode du coût partiel met l’accent sur le volet variable de l’activité qui constitue la partie gérable dans le sens de l’amélioration des résultats. La partie fixe demeure incompressible du moins à court terme. L’indicateur le plus significatif est donc la marge sur coût variable et non pas le résultat courant.
       En ce qui concerne la responsabilité des dépenses engagées : le personnel peut être considéré comme responsable de l’évolution des charges proportionnelles ( variables) alors qu’il ne l’est pas pour celle des charges fixes.
        En ce qui concerne l’exploitation : les responsables de l’entreprise vont pouvoir déterminer le chiffre d’affaires indispensable à la couverture des charges fixes : ce minimum est appelé seuil de rentabilité.

  • Le seuil de rentabilité :

Le seuil de rentabilité ou chiffre d’affaires critique est la valeur minimale du chiffre d’affaires à partir de laquelle l’entreprise commence à faire des bénéfices. Autrement dit c’est le niveau des ventes qui correspond à un résultat courant nul.

  • La marge de sécurité :
 c’est la marge en terme de ventes, qui sépare l’entreprise de la zone des pertes.
  • Le point mort :
 c’es la date de réalisation du seuil de rentabilité en supposant que les ventes se répartissent proportionnellement sur l’année.
  • Principe de l’imputation rationnelle des charges fixes : 
la méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes permet d’éliminer l’influence du niveau d’activité sur le coût de revient unitaire en adaptant le cout fixe au niveau d’activité, cet objectif ne peut peut-être atteint qu’en se réfèrent à un niveau de production, considéré comme normal.
    Les charges fixes imputées ou calculées = charges fixes réelles × coefficient d’activité
   Avec coefficient d’activité = activité réelle/ activité normale.
  • Le coût marginal :
 Le coût marginal est le coût additionnel d'une unité supplémentaire produite. Il est donc le coût de la dernière unité fabriquée pour atteindre un niveau de production donnée.

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