principaux changements évolution économique et faits au Maroc 2014 à 2018 - Part 1-
principaux changements évolution économique et faits au Maroc 2014 à 2018 - Part 1-
Le Maroc ces dernières années, et dans le cadre du développement économique
du pays, et dans le but d’améliorer son climat d’investissement, et d’assurer
sa forte intégration dans l’économie mondiale, s’est engagé dans une suite des
réformes (monétaires, juridiques, financières…), de méga-projets, de plans… ;
on peut synthétiser les principales nouveautés ainsi quelques faits marquants
dans cette période dans les points suivants :
- En 2014, le Lancement du PAI (le Plan d’accélération industrielle), Le plan d’accélération industrielle est une stratégie basée sur la mise en place d’écosystèmes performants, visant l’intégration des chaînes de valeur et la consolidation des relations locales entre les grandes entreprises et les PME, Cette stratégie, qui s’étalera sur la période 2014-2020, devrait générer un demi-million d’emplois dans le secteur avec, en prime, un accroissement sensible de la part de l’industrie dans le PIB qui devrait croître de 14% à 23%.
- Le lancement, en juin 2015, de la construction d'une usine de production de voitures dans la Région de Kénitra par le groupe français PSA Peugeot Citroën, d’un montant global de 570 millions d’euros, soit environ 6 milliards de dirhams ;
- En Novembre 2014, une nouvelle loi (Loi n° 103.12 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés, dont le Troisième Titre est entièrement consacré aux banques participatives) a été adopté par le parlement qui autorise les banques participatives au Maroc.
- En janvier 2017, Bank Al-Maghrib a publié un communiqué du Comité des Établissements de Crédit relatif à l’agrément pour l’exercice de l’activité bancaire participative (plusieurs banques candidates ayant obtenu leur agrément, et il y a même qui ont démarré son activité (Umnia bank, bank Assafa).
- Dans le cadre des réformes du régime du change, Le Maroc, a adopté, le 15 janvier dernier 15/01/2018), un régime de change flottant, a voulu que la parité de sa monnaie nationale soit déterminée à l'intérieur d'une bande de fluctuation élargie à ±2,5%, contre ±0,3% auparavant. Le processus de libéralisation, selon wali Bank Al-Maghrib serait progressif et qu'il pourrait falloir attendre jusqu'à 15 ans pour atteindre une flexibilité totale du dirham.
- Selon le rapport mondial d’investissement publié par la CNUCED (le dernier rapport de 2018, publié ce mois de juin), le Maroc a enregistré une entrée des investissements directs étrangers (IDE) : en 2014 : 3,561 milliards de dollars, en 2015 : 3,162 Mds $, en 2016 : 2,322 Mds $.
• Le Maroc a réussi à redresser sensiblement ses indicateurs de performance en matière de compétitivité globale et de conduite des affaires, à se rapprocher progressivement des normes issues des meilleures pratiques à l’échelle internationale et à améliorer, par conséquent, son classement au niveau des rapports publiés par plusieurs institutions internationales spécialisées :
- Doing business (publié par la banque mondiale) : dans le rapport de 2014 le Maroc été 87éme, en 2017 il est 68éme, en 2018, il est 69éme parmi 190 pays (3ème rang parmi les pays de la région Mena, derrière les Emirats Arabes Unis (21ème) et le Bahrein (66ème), et devance pour la première fois le sultanat d'Oman (71ème) ; 1er en afrique du Nord, 3éme en afrique derrière les iles Maurice (25ème) et le Rwanda (41ème), et devance le Botswana (81ème) et l'Afrique du sud (82ème)).
- Le rapport mondial sur la compétitivité 2016/2017 publié par la fondation « World Economic Forum », le Maroc est classé 70éme.
Le Maroc pointe à la 71 éme place sur 137 pays. Il perd ainsi un rang par rapport à l’année dernière.
- Selon le rapport Africa Investissement Index 2018, établi par le cabinet Quantum Global Research, Le Maroc est le premier pays le plus attractif en matière d'investissement en Afrique.
- En matière de liberté économique, le Maroc a réalisé, selon le rapport de la Fondation Héritage, une amélioration de son classement 17 places entre 2014 et 2017. Il occupe désormais le 86 eme rang au niveau mondial et la 9ème place parmi les pays de la région MENA. Avec un score de 61,5%, il figure dans la catégorie des économies « modérément libre ».
- Le Maroc se positionne désormais comme le pays le plus attractif en Afrique pour les investisseurs, selon l’indice d’attractivité 2017 publié par le Cabinet international Ernst & Young.
- Le secteur automobile est devenu le premier secteur exportateur en 2014 et 2015 (il a dépassé le phosphate), totalisant respectivement 40,3 et plus de 50 milliards de dollars, en réalisant un taux de croissance moyenne annuelle du chiffre d’affaires à l’export de de 27%.
- En novembre 2016, le Maroc a organisé la 22éme conférence des parties (COP22) à Marrakech sur les changements climatiques.
Enregistrer un commentaire
Enregistrer un commentaire